Les projets de changement sont souvent centrés sur la mise en place d’un nouvel outil, ou système. On en attend bien sûr une amélioration du fonctionnement de l’entreprise.
Le miracle est-il au rendez-vous ? Rarement. Le système a en général pour but d’automatiser un processus. Or la plupart des processus dans les entreprises ne sont que partiellement sous contrôle. Donc commencer par s’assurer que le processus sous-jacent est maîtrisé.
Ensuite, le nouvel outil ne fournira ses bénéfices que si ses acteurs jouent le rôle prévu, impliquant presque toujours un changement dans leur comportement. C’est l’élément majeur à prendre en compte : impliquer l’humain pour qu’il adhère au changement. Faute de quoi le nouvel système ne servira à rien, aussi sophistiqué soit-il.
J’estime que la composante ‘système’ représente 10-20% du travail nécessaire, la partie ‘processus’ 20-30% et la composante ‘comportement’ 50-70% de l’effort requis pour que le nouvel outil fournisse les bénéfices escomptés. C’est l’iceberg du changement.
Prenez ces chiffres en compte quand il s’agit de quantifier l’effort et le temps nécessaire au changement !
