Nous vivons le règne des méthodes et des certifications en gestion de projet. C’est assurément la clé du succès ! Cela rassure les directions en mal de repères et permet aux RH de trier la masse des candidatures.
Si ça n’est pas PMI, alors c’est sûrement HERMES. Ou peut-être IPMA, PRINCE2 ?
Théoriquement parfaites, les méthodes peuvent faire plus de mal que de bien :
- Elles tendent à désactiver le bon sens. On applique au lieu de réfléchir.
On remplit pléthore de formulaires dont le sens reste parfois à trouver. - En suivant un cheminement précis, les méthodes promettent de vous
emmener du point A au point B. Or la réalité ne suit jamais exactement
le chemin prévu. Dès que l’on sort du processus prescrit, on est vite
perdu ! - Les méthodes donnent l’illusion de la maîtrise du domaine. Or rien ne remplace l’expérience…
Plutôt que des méthodes qui ressemblent parfois à du bourrage de crâne, je préfère faire appel à des principes de base, que j’appelle « fondamentaux » de la gestion de projet.
Les fondamentaux relèvent de l’essence même du projet et sont à priori applicables partout. Ils doivent être simples, faciles à comprendre et surtout utiles !